Dimanche 20 novembre aura lieu le 1er tour de la primaire de la droite et du centre pour le choix de son candidat pour l’élection présidentielle de 2017.
La participation devrait être importante tellement il apparaît aujourd’hui que celui qui sortira vainqueur de cette primaire a de très fortes chances de devenir le prochain Président de la République, comme c’était le cas en 2011 avec la primaire du PS.
Plus le moment de cette primaire approche, plus je rencontre des électeurs de gauche…qui ont envie d’y participer, avec deux stratégies et deux objectifs différents :
Les premiers veulent croire que tout n’est pas fini pour la gauche en 2017 et souhaitent voir choisi le candidat de droite le plus clivant, le plus populiste, celui qui est le seul à ne pas se souvenir qu’il a été Président de la République : ils voteraient Nicolas Sarkozy afin de laisser une mince chance à la gauche de se qualifier pour le second tour de la présidentielle, qualification qui serait favorisée par une candidature Bayrou en plus de celle de l’ancien Président.
Les seconds se disent que c’est mort pour la gauche en 2017. Mort de mort. Dès lors, autant contribuer à choisir le candidat pour lequel ils devront voter par dépit au second tour au mois de mai 2017 pour faire barrage au Front National : ceux-là ont envie de voter pour Alain Juppé.
Pour ma part, ces deux stratégies me semblent peu lisibles et probablement peu efficaces tout en ne contribuant qu’à ajouter de la confusion dans un paysage politique déjà sinistré.
Laissons la droite et le centre mener leur primaire dans les meilleures conditions car il s’agit d’un exercice démocratique qui fait tout de même honneur à ceux qui l’organisent ! Les électeurs de gauche n’ont pas à se mêler de cette affaire. Ils pourront faire leur choix au mois de janvier 2017 sous la même forme et dans la cohérence de leurs adhésions politiques.
Bref, faisons simple et cohérent. Evitons les faux frissons transgressifs !
Les 20 et 27 novembre, je resterai à la maison ! (J’irai simplement assister au dépouillement si on me laisse entrer dans la salle à Nérac)