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26 septembre 2011 1 26 /09 /septembre /2011 20:08

25-septembre-2011.jpgJournée sénatoriale

 

Les élections sénatoriales ont eu lieu hier. Elles ont vu le sénat basculer à gauche. Le Lot-et-Garonne y a contribué en élisant Pierre Camani. Candidat à ses côtés en tant que suppléant, j’ai pu mesurer, en l’accompagnant durant la campagne électorale, combien il méritait cette élection.

Retour sur cette journée particulière.

9h00 : Départ de chez moi. Arrivé à Calignac, je réalise que je n’ai aucune pièce d’identité nécessaire pour voter. Demi tour.

9h50 : Arrivée à la Préfecture en même temps que Jérôme Cahuzac. Je fais un don aux Virades de l’espoir qui tiennent un stand à l’entrée de la Préfecture. Présentation du passeport à l’entrée. Sur le perron, quelques candidats saluent les grands électeurs : Corinne Griffond, Gérard Gouzes, Didier Massias. Il n’y a pas de file d’attente au bureau n°3 où je vote. C’est Alain Lorenzelli, le Maire de Bruch, qui tient le registre. Je vote « comme il faut » puis me rends dans le jardin. Mon 1er adjoint, Patrice Dufau, a été choisi pour tenir un bureau de vote, ce qui le contrarie car il avait prévu de voter tôt puis d’aller à la chasse entre les deux tours !

10h30 : L’attente devient longue jusqu’à la clôture du scrutin. Raymond Soucaret, fin connaisseur de ce scrutin pour avoir été sénateur durant 20 ans est présent. Tel que je le connais il est prêt à jouer tout son rôle entre les deux tours pour rassembler son camp.

Il fait soleil, les élus déambulent dans les salons et dans les jardins de la Préfecture. Des petits groupes se forment. Certains grands électeurs suivent leur maire en « troupeau ». La moyenne d’âge est relativement élevée et je suis heureux de constater, sans faire de jeunisme déplacé, que Nérac est probablement la seule commune à envoyer quatre grands électeurs de moins de 40 ans (Marc Gelly, Ana Bes, Frédéric Sanchez et moi-même).

11h30 : Le dépouillement commence. Je fais le tour avec Pierre Camani des quatre bureaux de vote. Il est en tête. Mais Henri Tandonnet fait une très belle percée. Gérard Gouzes et Alain Merly accusent un retard assez marqué. Au moment de l’annonce des résultats, Michel Cerruti, candidat Front de Gauche est à coté de moi. Je prends la « température » sur l’intention des candidats du Front de gauche pour le second tour. Michel Cerruti est clair sur le désistement républicain, comme c’est la tradition à gauche.

13h00 : Pierre Camani, Michael Moreau, son directeur de cabinet et moi-même arrivons à la Bodega du stade Armandie, bientôt rejoints par Gérard Gouzes. Un espace à l’écart nous a été préparé pour recevoir et discuter. Raymond Girardi est présent, ainsi que Patrick Cassany. Avant de passer à table, Gérard Gouzes dit à Pierre Camani : « Bon, Pierre, pour moi, c’est foutu. Pour toi, ça va être serré. » Pierre Camani lui répond : « Gérard, c’est une très bonne analyse. »

A table, Gérard Gouzes reçoit un appel lui confirmant que Michel Gonelle se désiste pour Henri Tandonnet et Alain Merly. On apprend aussi rapidement que Corinne Griffond se désiste elle aussi. Tous deux ont fait toute leur campagne sur leur indépendance et affirmé partout leur volonté de se maintenir au second tour. Mais en fin de campagne, on a perçu une inflexion de cette volonté chez Corinne Griffond, celle-ci ayant convié ses électeurs au même déjeuner que ses concurrents de droite... L’union de la droite se fait donc autour des deux candidats arrivés en tête. En contre partie de quoi ?

Durant le repas, Pierre Camani et Gérard Gouzes prennent la parole pour appeler au rassemblement.

Je reçois un texto d’un de mes adjoints communiste qui me confirme le désistement des deux candidats du Front de Gauche.

15h15 : Retour à la Préfecture. Une militante des candidats de droite distribue les lettres de désistement de Corinne Griffond et Michel Gonelle. Je tends la main pour en avoir un exemplaire pour mes archives. Elle refuse de me les donner, en me disant : « Je pense que ça ne vous concerne pas, Monsieur Lacombe.» Elégant... Derrière moi, mon adjoint Frédéric Sanchez, qu’elle ne connait pas, tend la main et reçoit les deux tracts, qu’il me donne immédiatement.

La fille d’attente est longue pour voter. Je discute du derby Nérac Lavardac avec des élus de Lavardac.

16h00 : Après avoir voté, nous nous retrouvons, Pierre Camani, Gérard Gouzes, Michelle Laurissergues et moi dans un salon pour patienter. Jean-François Sauvaud, le maire d’Aiguillon se joint à nous, ainsi que Jean-Louis Courreau, maire de Puymirol. Gérard Gouzes se prépare à une défaite qu’il sent venir et fait face avec dignité.

En me promenant dans les couloirs avec Patrice Dufau, je croise Jean-Pierre Fernandez, qui m’arrête mais que je ne reconnais pas immédiatement : il était principal du collège de Nérac quand j’étais en 6ème. Il était aussi à cette époque le chef de file du PS à Nérac, conseiller municipal dans l’opposition et candidat aux cantonales de 1988. Il me dit sa joie que nous ayons réussi à Nérac ce que lui et la gauche n’ont pas réussi dans les années 1980.

17h30 : Le dépouillement commence. Les premières enveloppes sont franchement mauvaises pour nous. Mais au final, Pierre Camani l’emporte avec 492 voix quand  Henri Tandonnet en emporte 493. Pierre Camani est le premier sénateur socialiste de l’histoire de notre département. Même en n’étant que son suppléant, j’éprouve ce plaisir si particulier quand les urnes sont favorables.

Quand nous sortons sur le perron de la Préfecture où Pierre Camani doit prendre la parole, Jean-François Poncet sort en même temps du bâtiment où se situait son bureau de sénateur. A ce moment, très diminué physiquement, il quitte définitivement la vie politique locale, après 45 années ininterrompues de mandats, dont 28 années au sénat.

18h30 : Nous nous rendons à nouveau à la Bodega d’Armandie où nous fêtons cette élection avec ceux, restés à Agen jusqu’aux résultats, qui nous ont soutenus. Pierre Camani prenant la parole, salue le parcours de Gérard Gouzes. Ce dernier, très déterminé, conclut son discours par cette phrase : « Chers Camarades je repars au combat ! »

Fin de journée.

Vous pouvez visionner un reportage sur les sénatoriales à Agen en cliquant sur le lien suivant. Le reportage est à la 47ème minute de l’émission C dans l’air du 26 septembre.

http://www.france5.fr/c-dans-l-air/politique-interieure/senat-les-deux-sieges-qui-font-la-bascule-34038

 

 

agenda.jpgAgenda du 26 septembre au 2 octobre

 

Lundi matin

Ecole Jean Rostand

 

Lundi après-midi

Réunion des chefs de services (Mairie)

Bureau du Syndicat Mixte (Mairie)

 

Mardi matin

Rendez-vous (Mairie)

 

Mardi après-midi

Commission locale du Secteur Sauvegardé (Mairie)

Réunion publique Secteur Sauvegardé (Espace d’Albret)

 

Mercredi matin

Commission Infrastructures (Conseil Général)

Réunion avec des associations (Mairie)

 

Mercredi après-midi

Bureau municipal (Mairie)

Rendez-vous (Mairie)

 

Jeudi matin

Prise de commandement Capitaine Gendarmerie

 

Jeudi après-midi

Ecole Jean Rostand

Cérémonie de remise de décrets de naturalisation (Sous Préfecture)

Meeting François Hollande (Villeneuve-sur-Lot)

 

Vendredi matin

Café citoyen (Montagnac-sur-Auvignon)

Rendez-vous (Mairie)

 

Vendredi après-midi

Comité syndicat Mixte (Lavardac)

 

Samedi matin

Permanence des élus au marché

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commentaires

J
<br /> <br /> Bravo et félicitations!!!! victoire méritée pour un tandem qui incarne sans contestation possible le renouvellement et une autre manière de faire de la politique! Bon courage!<br /> <br /> <br /> <br />
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