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5 janvier 2012 4 05 /01 /janvier /2012 21:59

600 personnes étaient présentes à ma présentation des voeux ce soir à l'Espace d'Albret. Voici le discours que j'ai prononcé.

 

Mesdames, Messieurs,

 

Je vous remercie d’avoir répondu nombreux à notre invitation et je veux vous dire le plaisir que nous avons, les membres du conseil municipal et moi-même de vous accueillir ce soir pour cette traditionnelle soirée de début d’année.

 

Je salue chacun de vous, Néracais, autorités civiles, militaires et religieuses, élus de l’Albret, acteurs économiques ou associatifs. A votre place, vous contribuez à faire de Nérac et de l’Albret ce petit territoire dans lequel on aime vivre et auquel nous sommes tous attachés.

 

Vous me permettrez donc de présenter à vous-même et à vos proches mes vœux les plus chaleureux de bonheur, de santé et de réussite pour 2012 dans les domaines qui vous sont chers.

 

Je salue Jean-Louis Brunet, mon prédécesseur, fidèle au rendez-vous, et qui s’est prêté lui 25 fois à l’exercice auquel je me livre ce soir.

  

Comme tous les ans, l’occasion m’est donnée lors de cette soirée de vous parler de Nérac et de l’Albret. Je commencerai par quelques mots de politique avant de parler des projets qui nous occupent actuellement.

 

Vous aurez tous remarqué que l’automne 2011 a été mouvementé en Val d’Albret. Notre communauté de communes a traversé une crise à la fois aigüe et atypique qui s’est soldée par la démission de Bernard Faucon-Lambert suivie de mon élection à la présidence de la CCVA.

Je ne vous cache pas qu’il y a eu du vent dans les voiles. Cet épisode a bien évidemment été difficile politiquement et humainement parce que Bernard Faucon-Lambert a été un ami avec qui j’ai partagé des moments importants. Mais cette crise a aussi été l’occasion de mettre à l’épreuve la solidité de la majorité municipale, qui aujourd’hui est toujours à mes côtés, unie par les engagements pris devant les Néracais en 2008, mais aussi par un respect sincère entre les élus qui la composent. Je tiens à remercier mes collègues du conseil municipal pour le sang-froid et la solidarité dont ils ont fait preuve durant ces semaines difficiles. Leur soutien m’a fait chaud au cœur.

Cette élection à la présidence de la CCVA me place aujourd’hui en situation de cumul des mandats, non pas aux yeux de la loi, qui dans ce cas l’autorise, mais au regard de l’idée que je me fais de l’engagement politique. Ce sujet, je souhaite l’évoquer quelques instants, sans tabou ni démagogie.

Oui, maire de Nérac, conseiller général, sénateur suppléant, président de la CCVA, cela fait beaucoup. Maire et conseiller général, je le suis depuis 2008. Sénateur suppléant, cela date du mois de septembre. Un sénateur suppléant, contrairement à ce que beaucoup pensent, ne remplace pas le sénateur lorsque celui-ci est indisponible dans l’exercice quotidien de son mandat, mais seulement dans deux cas précis : le décès du sénateur, ce que je ne souhaite bien évidemment pas, et la nomination au gouvernement.

Concernant la communauté de communes, si j’ai accepté d’en prendre la présidence, c’est pour deux raisons : la première, c’est qu’il ne reste que deux ans de mandat avant le renouvellement de 2014. La seconde raison, c’est qu’il s’est dégagé un consensus large autour de mon nom et qu’il fallait bien sortir la CCVA de la crise dans laquelle elle s’enfonçait. Donc oui, cette nouvelle charge a demandé une nouvelle organisation de mon temps. Mais cela a été rendu possible par le fait que je suis entouré à Nérac par une équipe solide en qui j’ai une totale confiance et une administration à la fois bien structurée et rompue à ma façon de travailler.

A la CCVA, dès avant les fêtes, j’ai souhaité mettre en place une gouvernance partagée, dans laquelle toutes les sensibilités sont représentées. Une gouvernance partagée, ce n'est pas renier ce que chacun est politiquement, mais c’est reconnaître la légitimité de chaque élu quelle que soit son appartenance politique. C’est ce qui se passe dans toutes les communautés de communes. C’est désormais aussi ce qui existe à la CCVA.

Et puis, au delà des dossiers en cours que nous reprendrons là où ils en sont, je souhaite que nous ne nous interdisions pas de parler de ce qu’il est maintenant coutumier d’appeler le « Grand Albret ». Il existe actuellement trois communautés de communes sur l’Albret, qui exercent sensiblement les mêmes compétences. Au moment où l’Agenais, le Marmandais et le Villeneuvois se structurent, l’Albret a aussi sa carte à jouer dans notre département.

 

Je pense qu’il faut aujourd’hui prendre le temps de la concertation afin de progresser selon un rythme qui respecte les élus en place et l’histoire de chaque territoire. Je ne sais pas si cela aboutira, mais nous serions coupables de ne pas y réfléchir. Est-ce de la bonne gestion qu’il existe trois services voirie pour moins de 30 000 habitants ? Est-il normal que les enfants d’Espiens, ou de Calignac payent plus cher l’école de musique que ceux de Buzet simplement parce qu’ils ne font pas partie de la même communauté de communes ? Est-ce de l’aménagement du territoire cohérent que chaque communauté de commune réalise ses zones d’activités sans vision un peu élargie de ce qui existe autour ? A ces questions, la réponse est bien évidemment non. Je pourrais multiplier les exemples. Si l’on veut que les communautés de communes soient des territoires vécus par leurs habitants, il faut qu’elles correspondent à un bassin de vie réel. Chez nous, le bassin de vie, c’est l’Albret. C’est à la fois le produit de l’Histoire et la réalité d’aujourd’hui. Bref, sur ce sujet, l’avenir dira qui avait raison. En tout cas, vous aurez compris dans quel sens je travaillerai.

 

2012 sera une année électorale importante : élection présidentielle en avril-mai ; élections législatives en juin. Quels que soient ceux dont le nom sortira des urnes, ils auront à gérer une situation sociale et économique catastrophiques.

Cette crise, qui touche notre société et notre économie dans leur profondeur ont bien évidemment des conséquences sur la gestion locale, auxquelles s’ajoutent les incertitudes liées au remplacement de la taxe professionnelle par la contribution économique territoriale, impôt bien plus complexe et bien plus incertain dans les ressources qu’il dégage. L’argent public est donc une denrée rare qu’il convient de dépenser de façon plus réfléchie que jamais.

Face à cette situation, notre gestion municipale repose sur quatre piliers forts : la stabilité fiscale ; la maîtrise de la dette ; la maîtrise des dépenses de fonctionnement ; le maintien à un haut niveau de l’investissement.

Durant la campagne électorale de 2008, nous avions écrit que nous n’augmenterions pas les impôts plus que l’inflation. Nous avons fait mieux en votant quatre budgets successifs sans les augmenter du tout. Ce sera encore le cas en 2012.  Aussi, nous maîtrisons la dette en la maintenant à un niveau acceptable : en 2010, nous n’avons réalisé aucun emprunt, ce qui a permis de désendetter notre commune de 500 000 €. En 2011, nous avons réservé l’emprunt à la seule piscine couverte et nous n’emprunterons plus le moindre euro jusqu’à la fin du mandat. De cette façon, nous atteindrons notre objectif d’avoir en fin de mandat une dette au même niveau qu’au début, et pas plus élevée. Enfin, en 2011, nous avons baissé les dépenses de fonctionnement de la commune par rapport à 2010, ce qui n’est jamais arrivé auparavant. En 2012 nous poursuivrons ces efforts de rationalisation des dépenses.

Tout cela permet de maintenir un niveau important d’investissements, et donc de continuer à équiper notre ville pour répondre aux besoins des Néracais. En 2012, les investissements nouveaux s’élèveront à plus de 500 000 €.

Aujourd’hui, alors que nous entamons le dernier tiers du mandat, je peux dire sans rougir, que nous avons tenu parole dans un contexte de crise inédit.

Les principaux projets sont soit aboutis soit en cours : la piscine sera achevée cette année, le tri sélectif des déchets a été mis en place, le restaurant scolaire des écoles primaires a été transformé en self, l’Agenda 21 entre dans sa phase active, deux zones d’activité sont en train de voir le jour, la police a intégré ses nouveaux locaux, le centre Hausmann est en cours de restructuration, l’eau est maitrisée en régie publique de la source jusqu’au rejet en milieu naturel. Nous avons maintenu notre effort financier dans les domaines de la culture et du sport car ils touchent à toutes les couches et toutes les générations de notre population.

Vous me permettrez de revenir un peu plus en détail sur certains de ces projets qui ont fait l’actualité en 2011 et qui verront leur aboutissement en 2012 et 2013.

 

Tout d’abord notre gestion de l’eau. Compte tenu des enjeux qui existent autour de la question de l’eau, il s’agit là d’un sujet important. L’an dernier au même endroit, je vous avais annoncé le retour en régie municipale de la station d’épuration de Nérac. Jusque là, la station était gérée dans le cadre d’un contrat d’affermage avec Véolia qui coûtait à la ville 160 000 € par an. Etant donné que cette station d’épuration est neuve, et je remercie mes prédécesseurs de l’avoir réalisée, j’ai pensé qu’il était possible de la reprendre dans le giron municipal et de se passer d'une entreprise privée pour sa gestion.

Nous avons effectué une étude qui a confirmé notre intuition. Aujourd’hui, nous avons un an de recul sur cette gestion publique directe et le bilan est très positif, à la fois pour la qualité du service rendu, puisque nous avons un technicien à temps plein qui entretient l’équipement aussi bien qu’il est souhaitable, mais aussi sur le plan financier.

En effet, le coût total de fonctionnement de la station en régie, salaires compris, est de 80 000 €, soit exactement moitié moins qu’en contrat d’affermage comme auparavant. Concernant l’eau toujours, nous avons en 2011 entièrement rénové et modernisé la station de filtration de Séguinot qui rend potable l’eau de notre source de Guillery. Avec ces deux équipements neufs, gérés directement par les services municipaux, nous sommes une des rares communes en Lot-et-Garonne, peut-être la seule, à maîtriser et à gérer nous même notre eaux de la source jusqu’aux rejets en milieu naturel, tout cela pour un prix au consommateur inférieur à la moyenne des prix observés dans le bassin de l’eau Adour-Garonne.

Afin de faciliter le paiement pour les usagers, nous avons mis en place la mensualisation qui est effective à partir de ce mois-ci et qui a rencontré un vrai succès puisqu’un tiers des abonnés y a déjà souscrit.

2012 verra aussi se dérouler une importante campagne de suppression des branchements plomb qui pour certains datent de 1910, quand l’eau de Guillery est arrivée à Nérac. Enfin, nous créerons cette année la station d’épuration de Tauziette, dernier hameau néracais qui restait à assainir.

 

Ces sujets concernant l’eau me fournissent une transition j’en conviens un peu facile pour évoquer la piscine couverte dont vous avez pu voir des images dans le petit film. Aujourd’hui les travaux sont en cours et se déroulent aussi bien que possible puisque nous avons bénéficié jusqu’ici d’une météo très favorable.

 

L’ouverture de l’équipement est prévue en janvier 2013. L’année 2012 sera consacrée elle à la préparation technique de cette ouverture, car il ne s’agit pas moins que de créer un nouveau service municipal.

 

Trois groupes de travail ont été mis en place, mêlant du personnel municipal, des représentants de l’éducation nationale mais aussi des responsables d’équipements comme Aquasud à Agen par exemple. Le but de ces groupes de travail est de définir précisément les objectifs en terme d’activités, de tarifs, puis les moyens humains et financiers à mettre en face.

 

Concernant le coût de cet équipement, il s’élève, comme prévu depuis le départ, à 4 000 000 € HT, cette somme comprenant le nouveau vestiaire contre le gymnase Michel Bert dont les travaux ont démarré il y a quelques jours.

 

Le montant des subventions atteint les 50% sur la partie travaux, ce qui, par les temps qui courent, est un très bon taux. J’en profite pour remercier les différents financeurs que sont le conseil général et le conseil régional grâce à un régime d’aide taillé sur mesure, mais aussi le syndicat mixte du Pays d’Albret et l’Etat.

 

Comme je le fais dans chaque bulletin municipal, je vous tiendrai informé courant 2012 de l’avancée de ce dossier.

 

Le patrimoine, l’urbanisme et l’aménagement de notre territoire vont occuper beaucoup de notre temps en 2012-2013.

C’est le cas concernant le quartier du Boulevard Pierre de Coubertin. Dans ce quartier, nous trouvons une cité scolaire, un complexe sportif et la future piscine couverte, un hôpital, une caserne de pompiers, des ateliers municipaux, bientôt une zone d’activités médicales et paramédicales. Le Boulevard Pierre de Coubertin est à la fois un des axes les plus emprunté de la commune et un des plus dégradé et contraire à toutes les règles d’urbanisme actuelles. Dès 2012, les choses s’amélioreront puisque 120 places de stationnement seront crées aux abords de la zone de santé. En 2012 toujours, nous commanderons une étude de rénovation complète du boulevard dans laquelle plusieurs scénarii seront proposés. En 2013, nous mènerons la concertation avec les riverains et tous les usagers pour des travaux sur deux tranches en 2014 et 2015. J’aurais souhaité que cela aille plus vite, mais compte tenu de la largeur et de la longueur de ce boulevard, il est probable que le coût sera élevé, ce qui implique le réalisme dont je vous fait part dans le calendrier que je propose.

L’année 2011 a vu un certain nombre d’aménagements urbains : la sécurisation entre les écoles primaires, la destruction du rocher du jardin du Foulon et de la maison située au dessus, même si les travaux ne sont pas finis, les jardins familiaux aux jardins du Roy, le confortement des berges de la Baïse à la Garenne. Les logements entamés à Bourdilot et jamais achevés ont été achetés par Habitalys et les travaux vont reprendre dans les semaines qui arrivent. Une fois ces travaux achevés, la barre HLM de Cariton sera détruite pour laisser la place à quelques pavillons.

En 2012 l’élaboration du nouveau PLU (Plan Local d’Urbanisme) va commencer, en intégrant une approche environnementale de l’urbanisme. Cette démarche, qui durera environ 2 ans, va de pair avec la mise en place progressive du Secteur Sauvegardé pour notre cœur de ville ancien. Le classement en Secteur Sauvegardé est le plus haut niveau de classement patrimonial qui existe en France. Nérac est le 100ème secteur sauvegardé. C’est dire l’importance de ce classement quand on sait qu’il y a 36 000 communes en France.

Deux réunions publiques ont eu lieu en 2011 : une pour les artisans et professionnels du bâtiment, l’autre pour le grand public. Les deux ont attiré un nombre important de participants. Je ne vous cache pas que le Secteur Sauvegardé n’est pas une machine à gagner des voix tellement il secoue les idées reçues ! Cette démarche, entamée en 2000 par mon prédécesseur, est aujourd’hui dans sa phase la plus délicate puisque nous sommes entre deux eaux : l’arrêté de création du Secteur a été signé en décembre 2008 et son règlement ne sera approuvé que d’ici environ deux ans. Dans l’intervalle, c’est la négociation au cas par cas sur chaque demande de travaux qui est la règle. C’est pourquoi, je préconise à chaque propriétaire qui souhaite entamer des travaux de venir en amont au service urbanisme de la Mairie prendre les renseignements nécessaires. Même si cela peut sembler contraignant, la discussion débloque souvent bien des problèmes et on commence à observer ici ou là en ville de vraies réussites notamment sur des commerces.

Mais le Secteur Sauvegardé ne touche pas qu’aux propriétés privées. Il touche aussi aux équipements et espaces publics. J’ai demandé au groupement d’architecte qui travaille sur le règlement de nous donner en 2012 les premières préconisations en matière d’aménagement urbains afin que nous puissions commencer à travailler dans ce domaine.

Que ce soit le PLU ou le Secteur Sauvegardé, nous sommes là en présence de deux dossiers qui peuvent sembler opaques ou peu concrets alors qu’ils dessinent le visage de notre commune pour les 30 prochaines années. Compte tenu de ces enjeux, notre rôle d’élu sera non seulement de communiquer sur ces sujets, mais aussi d’y associer la population, au delà des dispositifs prévus par la loi. Ca n’est pas simple, mais c’est indispensable.

Dans le domaine du patrimoine, le Château de Nérac et le Parc de la Garenne ont été retenus par la Région comme Sites Majeurs d’Aquitaine pour la période 2011-2013. La chargée de mission sur ce dossier, dont la rémunération est assurée en très grande partie par la Région et le Département a été recrutée. Son rôle consistera à mettre en place toute la programmation nécessaire pour faire en quelques années du Château et de la Garenne un produit touristique et patrimonial abouti. La programmation sera faite. Ce sera le rôle de ceux qui seront élus après 2014 de la traduire dans les faits, même si certaines améliorations seront apportées en  2012 et 2013 notamment au Château.

L’intérêt du dispositif des Sites Majeurs, c’est qu’il met en tourisme de façon performante des lieux exceptionnels. Il s’agit donc, à travers la valorisation d’un riche patrimoine d’un véritable projet de développement économique qui doit avoir des retombées positives sur la vie locale.

Mais le développement économique de Nérac ne passe pas que par le tourisme ou le patrimoine. A ce titre, 2012 sera importante dans la mesure où les 8 lots de la ZI Labarre seront commercialisés. Aussi, la zone de santé médicale et paramédicale verra le jour cette année puisque les travaux commencent autour du 20 janvier.

Enfin, le projet qu’on appelle @grinove, qui portera sur les métiers en amont de la production agricole passera à une phase plus opérationnelle cette année avec la création de la structure qui portera son développement. Le Conseil Général financera 80% de ce projet, la CCVA les 20% restant.

Concernant le Conseil Général toujours, ont eu lieu en 2011 les Etats Généraux de l’Agriculture. Au terme d’une année de travail partagé, le Conseil général de Lot-et-Garonne a adopté sa nouvelle politique agricole qui fixe les orientations stratégiques pour répondre aux enjeux et aux besoins de l’agriculture départementale.
A travers 7 orientations déclinées en 55 actions, le Conseil général souhaite anticiper les mutations de demain et apporter un soutien encore plus efficient aux acteurs du monde agricole. C’est maintenant à la profession de s’emparer de ces mesures à l’élaboration desquelles elle a participé.

Mais le développement économique passe aussi par l’amélioration du réseau routier. A ce titre, dans l’Albret, l’année 2011 a été riche avec la rénovation de la RD 656 entre Andiran et Mézin, puis entre Calignac et la zone du Caudan, avec la rénovation de la route Calignac / Le Saumont. La partie de route Barbaste-Pompiey qui mène à Casteljaloux a elle aussi été recalibrée.

En 2012, la liaison Nérac-Calignac sera achevée. La route Nérac Espiens sera elle aussi rénovée et je vais demander au Conseil Général d’inscrire l’étude en 2012 pour finir en 2013 la RD 656 entre Nérac et le pont de Mesplet à Andiran.

 

Tous ces projets importants et dont certains ne porteront leurs fruits que dans quelques années ne doivent pas nous faire oublier le quotidien des Néracais. Pour cela, nous sommes à leur écoute permanente à travers nos permanences en Mairie, celles au marché du samedi, les réunions de quartier. A partir de cette année, nous organiserons chaque trimestre, probablement ici à l’Espace d’Albret, une réunion d’information sur l’avancée des projets municipaux du moment. Ces réunions compléteront l’information apportée par le bulletin municipal et seront une occasion supplémentaire de dialogue direct entre les Néracais et leurs élus.

 

Nérac est une ville fière de son art de vivre et de ses traditions.

Notre ville compte 120 associations, dont 40 associations sportives. La municipalité est là au quotidien pour accompagner les différents projets. Certes financièrement, mais aussi en aide logistique. A partir de la fin du mois de janvier, Asso 47, organisme qui dépend du Conseil Général, tiendra une permanence à Nérac, afin d’aider les associations dans leurs projets. Nous avons fait le choix depuis 2008 de maintenir l’effort financier dans les domaines du sport, de la culture et de l’animation de la ville. C’est ainsi que les marchés Saveurs et Guinguettes du mardi soir en été, qui existent depuis 2008 seront reconduits. Cette année aussi sera reconduit le marché aux truffes pour une seconde éditions. Dans le domaine de la culture, en plus de la programmation annuelle de grande qualité, récompensée par un nombre croissant d’abonnés, 2012 verra la première édition d’un festival jeune public tourné vers le développement durable. Le cinéma, qui appartient à la Mairie passera lui au numérique pour pouvoir continuer à fonctionner.

 

Voila les sujets que je souhaitais aborder ce soir. Il y en aurait bien d’autres.

Malgré la dureté des temps, nous avons donc encore de beaux atouts : un cadre de vie privilégié, un haut niveau de services publics, un savoir faire agricole exceptionnel, un commerce varié et de qualité, une offre scolaire importante, une vie associative et culturelle dense, un patrimoine d’exception....

Tout cela fait que l’on vit mieux à Nérac que dans beaucoup d’autres endroits. A ma place, à la Mairie, mais aussi au conseil général et à la CCVA, je fais tout pour valoriser ces atouts et permettre que Nérac soit une capitale de l’Albret reconnue et accueillante pour tous.

Soyez assurés de mon engagement total et de mon dévouement en 2012 comme par le passé.

Bonne année à vous tous et merci pour votre attention.

 

 

 

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