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29 octobre 2011 6 29 /10 /octobre /2011 13:18

Val-d-albret-copie-2.jpgLa Communauté des Communes du Val d’Albret traverse une crise sérieuse dont la presse se fait largement l’écho de jours en jours. Comment en sommes-nous arrivés là ?

Tout est parti d’une note écrite par Bernard Faucon-Lambert, au départ uniquement destinée à ses vice-présidents, dans laquelle au moyen d’un vocabulaire plus que rugueux il attaque un certain nombre d’élus de droite du Val d’Albret. Lorsque cette note a été rendue publique et après qu’il a envoyé un courrier d’explications aux élus de la CCVA, je lui ai envoyé un mail pour lui faire part de mon malaise face à cette situation, malaise auquel il a répondu par sa démission de sa délégation d’adjoint aux finances à Nérac. J’ai appris cette démission par personne interposée d’abord, par texto ensuite puis enfin par courrier.

S’en est suivi le conseil communautaire du 19 octobre qui n’a duré que quelques minutes, mais après lequel tous les élus sauf le Président et quelques vice-présidents sont restés dans la salle pour débattre de la situation, en présence d’un public nombreux et de la presse.

Le 21 octobre, Bernard Faucon-Lambert tient une conférence de presse durant laquelle il annonce un conseil communautaire le 2 novembre où il posera la question de confiance. Au cours de ce point presse, il se présente en victime, cherche ses défenseurs, parle d’assassinat politique.

Du 24 au 28 octobre, j’étais absent du département, sans nouvelles de l’Albret.

A mon retour vendredi soir, je trouve sur mon bureau la presse de la semaine et un courrier de mon prédécesseur, Jean-Louis Brunet, courrier paru dans La Dépêche le même jour. Dans Sud-Ouest du 27 octobre, une photo de Gabriel Chazallon et Jean-Louis Brunet...dans mon bureau à la Mairie ! Mais en y regardant de plus près, cette photo date d’avant 2008, le revêtement mural, disparu aujourd’hui, en attestant. Ouf ! Il n’y a pas eu de putsch...

Pour résumer, qu’elle soit néracaise, du Val d’Albret, active ou retraitée la droite me demande de « prendre mes responsabilités ».

Malgré le respect que j’ai pour l’opposition en général et pour Jean-Louis Brunet en particulier, ce n’est pas par rapport à eux que je me déterminerai, mais par rapport à la discussion que j’aurai avec la majorité municipale de Nérac dans les jours qui viennent et par rapport à la situation telle qu’elle est.

Avant cette crise, l’opposition au sein de la CCVA avait du mal à supporter le style atypique du Président. Mais peu mobilisée, elle votait la quasi totalité des délibérations. Cette situation aurait probablement pu perdurer, bon an mal an jusqu’au terme du mandat.

Aujourd’hui la situation a changé : la diffusion de cette note fin septembre a donné à ses opposants des raisons factuelles et justifiées de mener un combat plus offensif, tout en mettant terriblement mal à l’aise ses soutiens. A ce stade là, Bernard Faucon-Lambert aurait du présenter de véritables excuses publiques après avoir reçu individuellement les personnes mises en cause. Mais au lieu de cela, il a enchainé les erreurs politiques sans donner les moyens à ceux qui l’avaient soutenu jusque là (dont moi) de le soutenir encore.

Au delà, il développe et a réussi à faire partager à quelques uns l’idée d’un « complot » Lorenzelli-Lacombe visant à le détruire. Cette idée simple voire facile, étayée par je ne sais quels faits, propos ou attitudes est véhiculée par ses soutiens qui n’hésitent pas à me trainer dans la boue. Au delà du fait que leurs propos sont blessants, je veux leur dire que je sais d’où je viens et que je sais pour qui et pourquoi je me suis engagé en politique.

Comme l’a voulu le Président, il y aura un vote de confiance le 2 novembre. Lors de son élection en 2008, il avait emporté 33 voix contre 23 à Alain Lorenzelli. Je ne connais pas aujourd’hui le rapport de force au sein de la CCVA.

Quoi qu’il en soit, voici à mon sens trois lignes d’actions qui me semblent incontournables pour les deux ans de mandat qui restent pour celui sera à la tête de la CCVA :

1-Le Président devra bien évidemment assumer les compétences communautaires actuelles (économie, voirie, enfance-jeunesse, tourisme, école de musique). C’est la raison même d’exister des communautés de communes.

2-Il devra apaiser la situation en mettant en place une gouvernance plus « traditionnelle » laissant au sein de l’exécutif une juste place à toutes les sensibilités politiques représentées par des élus sur le territoire.

3-Enfin il devra proposer une méthodologie de travail afin de préparer, avec nos voisins des Coteaux de l’Albret et des Coteaux du Mézinais, la « grande » communauté de communes correspondant au périmètre des trois communautés de communes actuelles existant sur l’Albret pour 2014. Il s’agit là d’un enjeu territorial majeur quand dans notre département se forment le grand villeneuvois, le grand marmandais et le grand agenais.

 

A bientôt !

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commentaires

J
<br /> <br /> Bon courage Monsieur le Maire pour la traversée de cette crise. Les Néracais ont confiance en vous !<br /> <br /> <br /> <br />
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P
<br /> <br /> Sois assuré de toute notre confiance<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> <br />
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