L'association TGV (Très Grande Vigilance en Albret) m'a écrit pour connaître ma position au sujet du projet de LGV. Voici la réponse que je leur ai envoyée aujourd'hui :
Monsieur,
Vous me demandez par courrier en date du 27 janvier ma position sur le projet de LGV.
Je pense que les trains à grande vitesse sont facteurs de développement pour les territoires où ils s'arrêtent.
J'ai voté en tant que Conseiller Général le principe d'une participation financière du département au projet de LGV dans le cadre des Grands Projets du Sud-Ouest (GPSO).
J'ai également voté le 8 janvier la motion que vous connaissez présentée par le Président du Conseil Général Pierre CAMANI.
Lors de la cérémonie de vœux à la Communauté de Communes du Val d'Albret, le Président Pierre CAMANI a annoncé qu'il était favorable au financement partagé d'une étude complémentaire et indépendante afin d'envisager l'aménagement des lignes existantes sur le tronçon Bordeaux-Toulouse. Je souscris à cette idée.
Dans le même esprit, je voterai le 17 février la motion qui sera présentée par le Président de la Communauté de Communes du Val d'Albret, Bernard FAUCON-LAMBERT, allant dans ce sens.
Pour résumer : en l'absence d'étude complémentaire et indépendante, n'étant pas spécialiste du rail, je suis favorable au projet de LGV tel que proposé par RFF dans le cadre des GPSO. Mais je me réserve le droit de revoir ma position si une étude sérieuse venait offrir une alternative viable.
Vous avez, je l'espère, noté que j'étais particulièrement favorable à l'expression de tous les points de vue sur ce sujet : gratuité de la salle de l'Espace d'Albret pour votre réunion publique, place sur le marché de Nérac pour votre association, participation à la préparation technique de votre manifestation en mairie de Nérac, etc.
Cependant, vous le comprendrez, je n'adhérerai pas à votre association. Au delà de votre position que je ne partage pas totalement, certains de vos modes de communication me gênent profondément. Je prendrai l'exemple du film que vous avez projeté le 14 janvier montrant un chantier LGV en cours. La musique apocalyptique accompagnant des images mises en scène de façon très habile constituent des éléments de nature à jouer sur l'émotion du public et non la raison de celui-ci. C'est exactement ce à quoi je me refuse dans mon engagement politique.
Je n'adhérerai pas non plus à l'association d'élus en cours de constitution. Je souhaite préserver ma liberté de position sur ce sujet et ma liberté d'expression hors de tout cadre associatif.
Espérant avoir répondu à votre demande, veuillez recevoir, Monsieur, mes salutations distinguées.
Nicolas LACOMBE
Maire de Nérac
Conseiller Général