Vous me permettrez tout d’abord de féliciter monsieur Hubert DEVIC, récipiendaire
de la médaille militaire.
Je remercie aussi le
48ème Régiment de Transmissions d’Agen pour sa présence à Nérac aujourd’hui.
Comme chaque année, nous sommes réunis pour la commémoration du 8 mai 1945. Cette date marque la fin d’une des plus grande tragédie de l’histoire
humaine.
Nous
sommes rassemblés aujourd’hui pour rendre hommage à toutes celles et à tous ceux qui ont participé à la lutte contre le IIIème Reich et ses alliés, à celles et à ceux qui sont tombés au champ
d’honneur ou ont disparu dans l’enfer des camps de la mort.
Nous pensons aux soldats de 1940 et aux combattants de l’épopée de la
Libération, aux Français Libres ayant répondu à l’appel du Général de Gaulle et à tous les Résistants. Nous pensons aussi à leurs frères d’armes qui ont lutté dans le Pacifique jusqu’à la
victoire finale.
Mais plus de 60 ans après la fin de cette guerre, le message du 8 mai peut devenir plus universel. Nous pouvons nous souvenir que 12 ans après cette
guerre était signé le traité de Rome.
La philosophie de ce texte, portée par les Pères de
l’Europe, a donné naissance au Marché commun, ancêtre de notre Union européenne et au rapprochement des pays et des hommes.
Il est important de rappeler aujourd’hui que les grands pays européens ne se font plus la guerre depuis 63 ans, durée unique dans l’Histoire de notre
continent, et que cette paix aurait été inimaginable sans ce nouveau contexte européen. Cela a permis à la génération à laquelle j’appartiens, de naître et de grandir dans un pays en
paix.
Dans un monde globalisé, souvent incertain, cette Europe, née d’un
conflit mondial, doit être sauvegardée, renforcée, pour continuer à assurer cette paix que nous devons à nos enfants en mémoire de tous ceux qui sont morts pour
elle.
Je vous remercie.